Comment devient-on comportementaliste animalier ? : Mon parcours
Comme toutes les personnes travaillant dans le secteur animalier, j'aime les animaux...On s'en serait douté un peu, n'est ce pas ?
J'ai dans ma vie et ce depuis l'enfance, attrapé le virus transmis directement par la génétique : eh oui, mon père! Il ramenait tous les animaux de la terre à la caserne de gendarmerie où nous vivions.. Ma mère pestait mais finalement, elle les aimait bien aussi. Lapins, oiseaux, chiens, chats et un singe Capucin !
Suivre des études ou travailler avec les animaux dans les années 70, il n'y avait guère le choix : véto, éducateur ou maître chien. Trop mauvaise en math d'une part et d'autre part dès qu'un animal souffrait, c'était un drame !
Au fil des années, je me suis tournée vers les médecines naturelles et je m'y suis consacrée plus de 20 ans. C'est une voisine, propriétaire d'un chien ayant des problématiques de comportement qui m'en a parlé la première fois. Je me suis dit quel merveilleux métier...À l'air d'internet, les recherches sur le sujet me donnèrent toutes les informations que je souhaitais.
Le chemin était tracé, la décision fut prise de suivre un cursus d'éthologie appliquée. Très admirative des Dian Fossey ou encore Jane Goodall, spécialisées dans les gorilles et les chimpanzés, personnellement, je me suis cantonnée aux chats et aux chiens en bonne parisienne !
De mon expérience et lorsque l'on me dit j'aime les animaux et je voudrais devenir comportementaliste, je réponds : il faut aimer les personnes et être un accompagnant empathique et bienveillant. Finalement, c'est avec eux que je négocie lors de mes interventions.
Véronique Méar Consultante en éthologie appliquée et psychologie animale
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